Grâce aux propriétaires d’hôtels et de restaurants fortunés et épicuriens qui y font venir des chefs prestigieux, Rougemont – 910 habitants – se profile en véritable épicentre gastronomique aux portes de Gstaad. Le dernier chef arrivé dans la station n’est pas des moindres, puisqu’il s’agit de Benoît Carcenat.

Le Valrose, qui jouxte la gare, a été rénové deux fois en cinq ans. Il était déjà entré au GaultMillau pour en ressortir aussitôt pour cause de changements successifs de chefs. Cette fois, le propriétaire a décidé de marquer un grand coup et d’engager une vraie signature. Le talentueux directeur des arts culinaires et de la gastronomie de l’école hôtelière de Glion semblait tout désigné. Dès le mois de juin, Benoît et son épouse Sabine qui s’apprête à être maman pour la deuxième fois, ont repris les rênes du Valrose.

Benoît Carcenat, surnommé Benoît II, parce qu’il était chef chez Violier à Crissier, ajoute une troisième rénovation au restaurant avec le souhait de le rendre plus identifiable par rapport au café. Le futur chef mise surtout sur les aménagements de la cuisine et du sous-sol « pour en faire une cuisine de formule 1 ». Quant à l’offre, elle prend forme avec une carte simple au café, «où nous servirons notamment les fondues fournies par le fromager du village, afin que l’établissement reste le lieu de retrouvailles de la population locale qu’il a été jusqu’ici», puis une carte de plats signature où Benoît pourra donner libre cours à son talent.

Texte tiré de l’article Gault&Millau

Illustration ©Hôtel Valrose

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