Comme l’ensemble des régions touristiques suisses, le tourisme vaudois enregistre une chute conséquente des nuitées durant la période de janvier à octobre 2020, en raison de la pandémie de coronavirus, avec un résultat en baisse de -47% par rapport à celui réalisé à la même période de 2019.
Le canton de Vaud cumule 1’376’024 nuitées hôtelières de janvier à octobre 2020, soit un résultat en forte diminution comparé à celui réalisé durant la même période de 2019 (2’577’385 nuitées). La baisse enregistrée par les hôteliers vaudois est un peu plus importante de celle comptabilisée au niveau national, où le nombre de nuitées enregistre une baisse de 39% par rapport à celui de la même période de 2019.
La diminution des nuitées vaudoises est liée principalement à la perte massive des nuitées provenant des marchés étrangers (-64%). Au niveau de la demande domestique, on observe également une baisse de la demande sur les 10 premiers mois de l’année (-26%), mais dans une moindre mesure. Au niveau international, les baisses proviennent avant tout des marchés européens, dont la fréquentation des hôtels vaudois a diminué de moitié (-51%). Ce sont surtout les nuitées des hôtes provenant du Royaume-Uni (-73%), d’Allemagne (-55%) et de France (-32%) qui accusent les baisses les plus conséquentes. La demande issue du continent asiatique est également sévèrement touchée et accuse un recul de 86%, particulièrement au niveau de la Chine (-87%) et de l’Inde (-90%). Les hôtes américains ne font pas exception à la règle, avec une fréquentation des hôtels vaudois en baisse de plus de 83%.
Lausanne agglomération (-53%) et Montreux Riviera (-50%), les deux destinations vaudoises qui contribuent le plus à la fréquentation des hôtels du canton, et dont la clientèle d’affaires et d’événementiel occupe une part importante dans les nuitées réalisées, sont également celles qui accusent les pertes les plus importantes durant ces dix mois. Elles enregistrent moitié moins de nuitées par rapport à la même période de 2019. Les destinations situées à l’écart des centres urbains, dans la campagne ou la montagne, comme la Vallée de Joux (-31%) ou les Alpes vaudoises (-34%), ont moins souffert de la baisse de fréquentation.
Source : Office fédéral de la statistique (OFS), données 2020 provisoires
